Posts Tagged ‘cuisine’

* A comme Agouti

Posted on avril 28th, 2009 by Pierre.


L’agouti est une espèce de rongeur qui ressemble à un gros rat — comme dans le nom du bulletin de liaison des associations de lecture locales, « l’agouti de bibliothèque ». Il accompagne parfois le foufou, ou on le mange grillé ou braisé. Cela a plus ou moins un goût de poulet, et c’est plutôt bon.

Parfois, sur le bord des routes, on croise des passants qui exhibent fièrement un énorme agouti suspendu par la queue. Ce sont des chasseurs, qui essaient de vendre leur prise aux passagers des taxis-brousse. Ça surprend, la première fois.

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* Cuisine.

Posted on mars 16th, 2009 by Elise.


En écrivant un mail il y a quelques jours, je me suis aperçu que nous n’avions donné aucune indication générale sur la cuisine togolaise, pour mettre en contexte les articles de Pierre. Voici donc une version aménagée de ce que j’écrivais.

Les noms des plats varient entre les régions et pays d’Afrique de l’Ouest, mais les types d’aliments sont apparentés. Globalement, dans le repas traditionnel, il y a une boule de pâte, et une sauce. Read the rest of this entry »

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* Pique-nique - accès limité aux inscrits.

Posted on mars 9th, 2009 by Pierre.


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* C comme corossol

Posted on février 23rd, 2009 by Pierre.


On reste dans les fruits, avec le collossol (N.B. : je décline toute responsabilité concernant l’orthographe, ou même la phonétique exacte). Verte et épaisse, la peau du collossol est parsemée de petites pointes souples, qui ont dû un jour être défensives. Le fruit en général a la taille d’un petit ananas, et une forme charnue à la vue de laquelle on se prête à penser que, effectivement, le ridicule ne tue plus.

À l’intérieur, une pulpe blanche entourant quelques fèves noires. On mange la pulpe, qui a un goût sucré et un peu douceâtre — Elise trouve que cela a un peu un goût de yaourt, et ça lui plaît plutôt.

PS: Après vérification, il paraît qu’on en trouve aussi aux Antilles – et surtout que ce fruit s’appelle en réalité le corrosol. Nous l’avons vraiment entendu prononcer colossol systématiquement – vous vous rappelez de ces questions de phonétique, avec les « r » et les « l » qui se confondent dans les dictées ? Bin voilà…

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* C comme carambole

Posted on février 16th, 2009 by Pierre.


Je crois avoir déjà vu des caramboles en France — enfin en tout cas on en trouve à Kpalimé. Ce fruit orange, à la forme oblongue et étoilée (si si, c’est possible, essayez de vous le représenter) se mange en croquant simplement dedans — ou éventuellement en enlevant la peau, un peu plus épaisse que la chair du fruit. Il faut le prendre bien mûr, sinon il est très astringent, au lieu d’être plutôt sucré.

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* Chez Lazare.

Posted on décembre 2nd, 2008 by Elise.


Sur la route de Kusuntu, de Missahohe, la seule route goudronnée de Kpegolo, c’est à dire sur la route où nous habitons, il y a un restaurant, Chez Lazare, que j’indiquais du doigt à Pierre lors d’une des premières fois que nous la parcourions à vélo. Lazare figure dans le guide du Routard, dans le Petit Futé, dans les recommandations qu’Annabel nous faisait à Paris avant notre départ… et dans le coeur de tous les gourmets et les européens en séjour à Kpalimé.

Aujourd’hui, à la suite d’un crumble dans un réfrigo-congélateur, d’une fringale persistante, d’un pari perdu, et de toutes sortes de circonstance, Pierre et moi sommes finalement allés lui rendre visite, et goûter quelques unes de ses crêpes. Read the rest of this entry »

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* Leçon d’interculturalité. - accès limité aux inscrits.

Posted on novembre 20th, 2008 by Elise.


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* T comme Togogin

Posted on novembre 14th, 2008 by Pierre.


Imaginez de la tequila, mais en beaucoup plus mauvais. C’est à peu près tout ce qu’il y a à dire du Togogin - variante locale de l’Africa-gin -, boisson de derrière les fagots embouteillée dans de vieux récipients de récupération. Il paraît que dans du Coca, c’est buvable, mais honnêtement, même dilué, on a toujours du mal.

Si vousavez une idée d’à partir de quoi c’est distillé, fort bien - moi, je ne suis pas certain de tenir à le savoir.

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* F comme Foufou

Posted on novembre 12th, 2008 by Pierre.


A tout seigneur, tout honneur : le foufou, que j’ai déjà évoqué dans ces colonnes, est peut-être le plat le plus prisé au Togo, et fait quasiment office de plat national — à lui donc l’honneur d’inaugurer cette série de billets sur la cuisine togolaise.

Le foufou est principalement à base d’igname, auquel on rajoute parfois un peu de manioc. On fait cuire tout cela à la pression (c’est à dire comme une cocotte-minute qui serait composée d’un chaudron, d’un plat en métal renversé sur le dessus, et d’une pierre lourde pour maintenir le tout), et on pile ensuite l’igname et le manioc cuit.

Le pilage est la phase la plus identifiable de la préparation du foufou : nous avons remarqué cette étrange opération dès notre première soirée au Togo lorsque, marchant dans la rue, nous avons vu de l’autre côté de la route trois silhouettes se courbant alternativement pour projeter au fond d’un mortier d’un demi-mètre de haut le grand pilon qu’elles tenaient chacune dans les mains. Explication : « on est en train de piler le foufou ». Ca se fait donc en grandes dimensions, dans ces mortiers typiques que l’on apprend très vite à reconnaître, de même que l’on identifie rapidement le bruit que produit le martèlement rapide des pilons.

Le pilage transforme donc l’igname cuit (qui ressemble en gros à de la pomme de terre qui aurait une consistance de marron) en une pâte souple, que l’on peut manipuler aisément en versant un peu d’eau à sa surface (elle cesse alors de coller aux doigts). On sert cette pâte accompagnée d’une sauce forte, dont il existe différentes variétés : au piment, au poisson fumé, à la viande, à l’huile de palme, aux cacahuètes, etc. La pâte se mange avec les cinq doigts de la main droite, préalablement trempés dans la sauce pour que la pâte n’y adhère pas. Une fois le plat terminé, on finit la sauce comme une soupe, à la cuillère.

Un des guides imprimés que nous avons emporté s’étonnait de la quantité impressionnante de ce plat que les togolais peuvent engloutir ; je confirme, c’est impressionnant. Cela dit, on s’habitue : au bout de quelques semaines, on se rend compte que l’on arrive à en manger bien plus, voire à terminer son assiette — et aussi, à force d’insister pour que l’on nous serve une ration de petit européen au maigre appétit plutôt qu’une énorme portion togolaise, les quantités diminuent un peu. Et c’est tout de même plutôt bon.

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