La Valise en carton -

2 Responses to “Harmattan”

bentley Says:
février 8th, 2009 at 22:17

Ah le vent dans les palmiers à Hyères en septembre,
le mugissement d’une péniche sur le canal de la Marne au Rhin,
un vol des canards sauvages dans le ciel des Ardennes,
le cri du cormoran le soir au-dessus des jonques,
les battements de coeur d’un poêle à mazout à Solliès-Ville,
le cliquetis d’un moteur de MG qui refroidit doucement dans la forêt nocturne,
le crissement des patins d’une luge à Bonneval-sur-Arc,
le ronronnement des dynamos d’un convoi de bicyclettes en Sologne,
le silence du soir dans le parc de Champignac,
le chant des moteurs à six cylindres en ligne,
le grincement d’un parquet à Boulogne-Billancourt,
la fraîcheur d’un clair de lune à Maubeuge,
…

J’arrête là mes bêtises. La fin de l’harmattan n’est-elle pas aussi la fin d’une fine poussière qui s’insinue partout ? C’est en tout cas comme cela que nous la vivions au Sénégal. Mais j’imagine que l’harmattan se manifeste différemment selon les contrées.



Pierre Says:
février 9th, 2009 at 10:21

Normalement, on devrait effectivement cesser d’avoir droit à la (plus ou moins) fine poussière, mais il faut croire qu’on ne l’a pas informé de la fin de l’harmattan : elle continue à s’infiltrer de plus belle. Il a abondamment plu hier, pour la première fois depuis plus d’un mois : peut-être la poussière restera-t-elle fixée au sol. Mais je doute…

En attendant, je m’en vais regretter les grincements des antiques climatiseurs, qui avaient tout de même le mérite de rafraîchir les chambres pendant les nuits étouffantes.

…

Allez, plus que deux mois de chaleur !

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